Farine d’engrain
« petit épeautre »

Description

Histoire et pratiques

L’engrain est l’autre nom du petit épeautre, l’ancêtre du blé qui, à la différence de ce dernier, a très peu évolué au fil des ans (pas de modification par sélection génétique). Oublié longtemps, il fait pourtant partie des premières plantes cultivées par l’homme. Il bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt en raison de plusieurs caractéristiques très intéressantes pour l’agriculture biologique : son adaptation aux environnements difficiles (faible demande en intrants), sa valeur nutritive élevée, sa résistance aux maladies… La graine est semée en septembre pour être récoltée en juillet. Elle est très rustique. L’engrain est recouvert d’une enveloppe que nous retirons à l’aide d’une décortiqueuse. Puis c’est l’action de triage qui permet de séparer le grain de la balle afin de le transformer en farine !

Composition et intérêt nutritionnel

L’engrain est l’une des rares céréales à contenir les 8 acides aminés essentiels. Elle est également riche en magnésium, en phosphore et en calcium. Sa farine, pauvre en gluten (seulement 7%) la rend plus digeste. Elle est généralement appréciée des personnes intolérantes au gluten. C’est un aliment de qualité exceptionnelle. 

Son utilisation

Notre farine d’engrain pourra être utilisée aussi bien pour le pain, les sauces, les gâteaux ou les pâtes (à tarte, à crêpes…). Sa légèreté est appréciée en pâtisserie. C’est une farine aérienne et dorée. Sa saveur est rustique et elle a un petit goût de noisette.